
« In my younger and more vulnerable years my father gave me some advice that I’ve been turning over in my mind ever since. “Whenever you feel like criticizing any one,” he told me, “just remember that all the people in this world haven’t had the advantages that you’ve had.” »
« Quand j’étais plus jeune, ce qui veut dire plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je ne cesse de retourner dans mon esprit: — Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi. » (Traduction Victor Llona, première version, 1926, Edition Simon Kra)
«Quand j’étais plus jeune, c’est-à-dire plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je ne cesse de retourner dans mon esprit: – Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi » (Traduction Victor Llona, deuxième version, 1945, Grasset)
« Dès mon âge le plus tendre et le plus facile à influencer, mon père m’a donné un certain conseil que je n’ai jamais oublié: — Chaque fois que tu te prépares à critiquer quelqu’un, m’a-t-il dit, souviens-toi qu’en venant sur terre tout le monde n’a pas eu droit aux mêmes avantages que toi. » (Traduction Jacques Tournier, 1990, Livre de Poche)
« Quand j’étais plus jeune et plus influençable, mon père m’a donné un conseil que je n’ai cessé de méditer depuis: “Chaque fois que tu as envie de critiquer quelqu’un, me dit-il, souviens-toi seulement que tout le monde n’a pas bénéficié des mêmes avantages que toi.” » (Traduction Julie Wolkenstein, 2011, POL )
« Quand j’étais plus jeune et plus vulnérable, mon père, un jour, m’a donné un conseil que je n’ai pas cessé de retourner dans ma tête: “Chaque fois que tu seras tenté de critiquer quelqu’un, m’a-t-il dit, songe d’abord que tout un chacun n’a pas eu en ce bas monde les mêmes avantages que toi.” » (Traduction Philippe Jaworski, 2012, Pléiade et Folio)
Dernière phrase. The Great Gatsby. Gatsby le Magnifique. 1925.
«So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past»
« C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. » (Traduction Victor Llona, première version, 1926, Edition Simon Kra)
« Car c’est ainsi que nous allons, barques luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé. » (Traduction Victor Llona, deuxième version, 1945, Grasset)
« Et nous luttons ainsi, barques à contre-courant, refoulés sans fin vers notre passé. » (Traduction Jacques Tournier 1990)
«C’est ainsi que nous nous débattons, comme des barques contre le courant, sans cesse repoussés vers le passé.» (Traduction Julie Wolkenstein, 2011, POL )
« C’est ainsi que nous avançons, barques à contre-courant, sans cesse ramenés vers le passé. » (Traduction Philippe Jaworski, 2012, Pléiade et Folio)
———————————————————————————————–
The Crack-up. La Fêlure. Février 1936.
“Of course all life is a process of breaking down, but the blows that do the dramatic side of the work – the big sudden blows that come, or seem to come, from outside – the ones you remember and blame things on and, in moments of weakness, tell your friends about, don’t show their effect all at once. There is another sort of blow that comes from within – that you don’t feel until it’s too late to do anything about it, until you realize with finality that in some regard you will never be as good a man again. The first sort of breakage seems to happen quick – the second kind happens almost without your knowing it but is realized suddenly indeed.”
«Toute vie est bien entendu un processus de démolition, mais les atteintes qui font le travail à coups d’éclat – les grandes poussées soudaines qui viennent ou semblent venir du dehors, celles dont on se souvient, auxquelles on attribue la responsabilité des choses, et dont on parle à ses amis aux instants de faiblesse, n’ont pas d’effet qui se voie tout de suite. Il existe des coups d’une autre espèce, qui viennent du dedans – qu’on ne sent que lorsqu’il est trop tard pour y faire quoi que ce soit, et qu’on s’aperçoit définitivement que dans une certaine mesure on ne sera plus jamais le même. La première espèce de rupture donne l’impression de se produire vite – l’autre se produit sans presque qu’on le sache, mais on en prend conscience vraiment d’un seul coup.» (Traduction D. Aubry, Folio, 1963)