Max Jacob 1876-1954

Penmarc’h. Pointe de Saint-Pierre. Phare d’Eckmühl (Paul Marbeau), 1897.

Le phare d’Eckmühl

Le phare d’Eckmühl est une grosse lanterne.
Si tu as perdu ta route sur la lande tu regardes à droite ou à gauche et tu vois où est
Saint-Guénolé.
Depuis que je vous connais, Marie Guiziou, j’ai cherché vos yeux sur toutes les mers de cette terre-ci.
Mais vos yeux tournent de côté et d’autre partout où il y a des amoureux.
Marie Guiziou, Marie Guiziou ! La vie est comme la lande pour moi et vous êtes pour moi comme le phare d’Eckmühl.
Marie Guiziou ! Ma vie est comme l’océan autour de Penmarch ! et si je ne vois vos yeux je suis un naufragé sur les rochers.

Poèmes de Morvan le Gaëlique, Gallimard, 1953.

Portrait de Max Jacob, 1915. Paris, Musée Picasso.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.