Eustache Deschamps vers 1340 – 1404

Eustache Deschamps

Balade de Nostre Dame moult belle

Secourez moy, douce vierge Marie,
Port de salut que l’en doit réclamer!
Je sens ma nef foible, povre et pourrie,
De sept tourments assaillie en la mer
Mon voile est roupt, ancres n’y puet encrer
J’ai grant paour que plunge ou que n’affonde
Se voz pitiez envers moy ne se fonde.

Qui est la nef, fort ceste mortel vie
Qui a paines puet LX ans passer?
Les sept tourments sont Orgueil et Envie
Detraccion, Luxure et Murmurer
Convoitise qui ne laisse durer,
Et leurs consors me tuent en ce monde,
Se voz pitiez envers moy ne se fonde.

Mon voile est roupt, qui vertu signifie,
Et mon encre ne se puet arrester
Pour ce chetif monde qui me detrie,
Qui ne me laisse à mon ame penser.
Or me vueillez mon volie relever,
Vierge, ou je doubt pechiez ne me confunde,
Se voz pitiez envers moy ne se fonde.

Eustache Deschamps en son temps sous la direction de Jean-Patrice Boudet et Hélène Millet. Publications de la Sorbonne 1997.

Merci à J.A.

Ballade n°134. Tome 1. page 258.

“Dans cet appel au secours à Notre-Dame, le poète parle de sa vie et de lui-même comme d’un bateau (Une nef, vers 3 et 8) devant se rendre au port du salut, d’où le vocable donné à la Vierge (vers 2). L’embarcation est en mauvais état (vers 3 et 5) et doit affronter sept tourmens. Ce sont les sept péchés capitaux qui sont ainsi désignés, dont trois sont nommés dans la seconde strophe (Orgueil, Envie et Luxure). Les quatre autres (Colère, Avarice, Paresse et Gourmandise), englobés sous le nom de consors (vers 13) ont été ici remplacés par Detraccion, Murmurer et Convoitise, qui sont plutôt des dérivés d’Envie. Le poète renouvelle sa prière dans la troisième strophe: Marie doit l’aider à relever sa voile (vers 19), c’est à dire à cultiver les vertus. Touchée, la Vierge répond dans la ballade 135 en lui indiquant les vertus qu’il doit pratiquer pour éviter l’Enfer.”

José Bergamín I 1895 – 1983

José Bergamín.

“Con los comunistas hasta la muerte… pero ni un paso más”

«Sería objetivo si fuera objeto, pero soy sujeto.»

«Las cosas como son. ¿Cómo son las cosas?”

“Buscar las raíces no es más que una forma subterránea de andarse por las ramas”

“Detrás de un patriota hay siempre un comerciante “

Gracias a M.V.F.

Madrid Plaza de la Independencia n°8. Casas Salabert. Conjunto de tres edificios en la esquina de la calle Alfonso XII y la Plaza de la Independencia 1878. (Francisco de Cubas 1826-1899) Ahí nació José Bergamín.

Miquel Martí i Pol 1929 – 2003

Joie de la parole. (Traduction de Patrick Gifreu). Orphée, La Différence,1993.

Invitació a la dansa

Amb penes i treballs mantinc intacte un vell reducte que amb el pas del temps s’ha convertit en una fortalesa.
Parapetat darrere el que he perdut, lúcidament defenso el privilegi de ser qui sóc, d’escriure com escric i de viure com visc, sempre que el cos se’m conservi en uns mínims acceptables.
Ara que l’agost bat els seus metalls amb una escandalosa desmesura, jo em refugio en la solemnitat que s’ha integrat en mi i em representa.

Després, els déus diran per quin camí i amb quina gent he de seguir la ruta;
Dòcil i greu allargaré les mans per aprendre el nou ritme de la pluja.

Després de tot (1990-2002). Premio Laureà Melà.

Barcelona. Monumento al libro (Joan Brossa 1919 – 1998), 1994.

Miquel Martí i Pol est un poète espagnol d’expression catalane. Il est né le 19 mars 1929 à Roda de Ter (Catalogne, Espagne). il est mort le 11 novembre 2003 à Vic (Catalogne, Espagne).
Fils d’ouvriers, il commence à travailler à l’âge de 14 ans dans une usine textile de sa ville. A 19 ans, il est atteint d’une tuberculose pulmonaire, ce qui le maintient alité. Il lit énormément. Sa poésie des années 50 est simple. Elle exprime le sentiment amoureux.
Dans les années 1960, il commence à être connu pour ses poèmes engagés et réalistes. Il milite alors au PSUC clandestin (Partido Socialista Unificado de Cataluña). Atteint de sclérose multiple, il est obligé de cesser de travailler en 1973. Sa poésie devient plus intérieure et intimiste. Elle exprime aussi sa lutte contre la maladie. Il devient un des poètes catalans les plus lus et les plus populaires. Ses poèmes sont chantés par des interprètes tels que Lluís Llach, María del Mar Bonet, Teresa Rebull, Arianna Savall.

Ses œuvres complètes sont publiées en quatre volumes de 1989 à 2004. Il a reçu en 1991 le Prix d’Honneur des Lettres catalanes.

Barcelone. Monument au livre (Joan Brossa 1919 – 1998), 1994. Plaque avec la signature de Miquel Martí i Pol, installée par la Corporation des Libraires de Barcelone en 1998.

Primo Levi

Primo Levi. 1987.

Primo Levi est né le 31 juillet 1919 à Turin. Il est mort le 11 avril 1987 à Turin à la suite d’une chute dans l’escalier intérieur de son immeuble. Il se serait suicidé.

Issu d’une vieille famille juive libérale du Piémont, il obtient un doctorat en chimie, mais ne peut trouver d’emploi stable en raison des lois raciales de l’Italie fasciste de Mussolini.

Il est arrêté le 13 décembre 1943 en tant que membre du mouvement de résistance Giustizia e Libertà. Il est déporté ensuite comme juif à Auschwitz et y est détenu du 22 février 1944 à la libération du camp, le 27 janvier 1945 sous le matricule 174.517. De son convoi de 650 personnes, seulement 20 personnes survivront.

Il écrit Si c’est un homme (Se questo è un uomo) entre décembre 1945 et janvier 1947. Le manuscrit est refusé une première fois par Giulio Einaudi, Cesare Pavese, Natalia Ginzburg. Il est publié le 11 octobre 1947 à 2 500 exemplaires par la petite maison d’édition De Silva. Italo Calvino, dans le journal communiste L’Unità, estime que ces pages comptent « parmi les plus belles sur la ­littérature de la seconde guerre mondiale ». Le livre reste pourtant confidentiel jusqu’en 1963, année de la publication de La Trève (La Tregua) qui raconte le périple du retour de l’auteur en Italie.

Se questo è un uomo est alors vendu à près de cent mille exemplaires et est traduit en plusieurs langues, dont l’allemand. Le livre est un des grands témoignages sur l’horreur de la Shoah.

Si c’est un homme. Présentation de l’édition scolaire.

«Je serai heureux si je sais que ne serait-ce qu’un seul de mes nouveaux lecteurs a compris combien il est dangereux, le chemin qui part du fanatisme nationaliste et de l’abdication de la raison.»

Si c’est un homme (Se questo è un uomo). Traduit de l’italien par Martine Schruoffeneger. Julliard, 1987.

“Les monstres existent, mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux ; ceux qui sont plus dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter”

Rongé par la soif, l’auteur se saisit d’un bloc de glace qu’il espère pouvoir lécher:
«[…] je n’ai pas plus tôt détaché le glaçon, qu’un grand et gros gaillard qui faisait les cent pas dehors vient à moi et me l’arrache brutalement. «Warum?», dis-je dans mon allemand hésitant. «Hier ist kein warum» [Ici, il n’y a pas de pourquoi]»

“Je suis juif parce que le sort a voulu que je naisse juif. Je n’en rougis pas et je ne m’en glorifie pas. Etre juif pour moi, c’est une question d’«identité», une «identité» à laquelle, je dois le préciser, je n’ai pas l’intention de renoncer”.

Couverture originale de Se questo è un uomo (1947) illustrée par un dessin de Goya.

Antonio Seguí

Antonio Segui. 2019. (Béatrice Lucchese)

14 Mai 2019 – 25 août 2019. BNF François Mitterrand. Quai François Mauriac 75013-Paris. Galerie des donateurs. Entrée libre.

Antonio Seguí est né le 11 janvier 1934 à Córdoba (Argentine). En 1963, il représente l’Argentine à la Biennale de Paris. Il s’installe alors en France, à Paris d’abord, puis à Arcueil dans l’ancienne propriété de l’industriel et homme politique Émile Raspail (1831-1887). C’est un artiste prolifique: peintre, sculpteur, graveur, illustrateur. Il a été influencé au début par des artistes comme Honoré Daumier, George Grosz ou Otto Dix.

Son œuvre figurative fait vivre un monde coloré et graphique sur fond d’agitation urbaine. A partir des années 70, on retrouve dans ses œuvres un personnage récurrent: un homme portant un chapeau, inspiré par les hommes argentins de son enfance. C’est l’archétype de l’homme anonyme qu’il met régulièrement dans des situations tragiques ou absurdes, seul ou perdu dans la ville. La dictature militaire argentine avait interdit Antonio Seguí de séjour: «Je n’ai pas cherché à les attaquer directement — je ne suis pas un militant, je ne crois pas à l’art engagé —, mais des gens pas très intelligents pensent que quand vous n’êtes pas avec eux, vous êtes contre eux.»

La corbata. 1992. Paris, BNF.

Il réalise à partir de 2002 des gravures au carborundum, dont il aime le«noir dense, avec un langage d’une grande sobriété, très graphique».

L’artiste argentin a fait don à la BnF de plus de 500 de ses œuvres : estampes, portfolios et ouvrages illustrés. Cela a permis d’enrichir les collections du département des Estampes et de la photographie ainsi que la Réserve des livres rares. La commissaire de l’exposition, Céline Chicha, a choisi une cinquantaine d’estampes, la plupart inédites. Elles permettent de découvrir l’univers de l’artiste. Plusieurs manières ou périodes se distinguent. Les années soixante avec des estampes très dessinées et composées de très nombreux détails. Les années quatre-vingt-dix avec des linogravures bicolores de grand format, emblématiques où transparaissent les tailles directes de la gouge. Elles donnent une vibration aux déambulations urbaines de l’homme au chapeau. Dans d’autres dominent la taille douce, la lithographie, ou la sérigraphie. Il fait alors davantage appel aux couleurs. Les œuvres les plus contemporaines présentent des estampes plus dépouillées, à gros trait noir, où la ligne claire du pinceau de carborundum campe un personnage sur la feuille blanche.

Une rétrospective de ses œuvres sur papier lui avait été déjà consacrée en 2005 au Centre Georges Pompidou à Paris.

Sans titre. 1976. Paris, BNF.

Joel, une enfance en Patagonie

Film argentin de Carlos Sorín. 99 ‘. Photographie: Iván Gierasinchuck.
Avec Victoria Almeida, Diego Gentile, Joel Noguera, Anna Katz, Gustavo Daniele, Emilce Festa.

Carlos Sorín s’est fait connaître internationalement en 2002 avec Historias mínimas. Il raconte avec humanisme, parfois aussi avec humour des histoires minuscules de gens ordinaires. Il choisit souvent les paysages de la Patagonie.

Il évoque dans son nouveau film une histoire simple: l’adoption et les conséquences qu’elle entraîne dans une famille. Cecilia, professeur particulier de piano, et Diego son mari, ingénieur forestier, se sont récemment installés à Tolhuin, une petite ville de 6 000 habitants de la Terre de Feu. Ils ont entrepris des démarches d’adoption. Au début du film, ils viennent de recevoir la proposition du tribunal d’Ushuaïa d’adopter un jeune garçon de 9 ans, venant des quartiers défavorisés des environs de Buenos Aires. Sa mère a disparu, sa grand-mère vient de mourir, son oncle (El Loco) est en prison. Le couple, qui s’attendait à adopter un enfant plus jeune, accepte après quelques hésitations. Ils auront six mois de garde pré-adoptive. Ils font face d’abord à cet enfant silencieux, au regard triste, plus âgé que les autres élèves de l’école, puis au rejet de la petite communauté à laquelle ils essaient de s’intégrer.

L’interprétation du jeune garçon et des deux acteurs principaux est remarquable. Carlos Sorín joue avec élégance de leurs hésitations, de leurs silences. Son regard sur les personnages est bienveillant. Tout le monde a ses raisons, tout le monde peut être sujet aux préjugés sociaux, raciaux, culturels.

Le personnage de la mère, tout en retenue, devient central à la fin du film. Dans une scène où l’enfant s’enferme dans la salle de bains, elle menace de le rendre à l’assistance publique. Elle décide pourtant ensuite à le défendre coûte que coûte. La fin ouverte est juste. Elle laisse aux spectateurs le soin de réfléchir sur l’égalité des chances et les valeurs de la société moderne,

Le journal La Nación rappelle les chiffres officiels: En Argentine, 5 000 familles ont déposé un dossier d’adoption. Seulement 15 % d’entre elles sont prêtes à accueillir un enfant de plus de huit ans, et 0,8 % un enfant de plus de douze ans. Carlos Sorín prévient: “Un enfant qui n’est pas adopté court de grands risques de sombrer plus tard dans la marginalité”,

Filmographie
1986: La Era del ñandú. (Faux documentaire).
1986: Le Film du roi (La película del rey).
1989: Eversmile, New Jersey (Eterna sonrisa de New Jersey).
2002 : Historias mínimas.
2003: Ensayo (série TV).
2004: 18-j.
2004: Bombón el Perro (El Perro).
2005: Manos libres – El caso del bebé de los Perales (feuilleton TV).
2006: El camino de San Diego.
2009: La Fenêtre (La Ventana).
2011: El gato desaparece.
2012: Jours de pêche en Patagonie (Días de pesca).
2018: Joel, une enfance en Patagonie (Joel).

Franz Kafka

Recueils, nouvelles et récits publiés en librairie. Nouvelles et récits. Oeuvres complètes, I. Bibliothèque de la Pléiade. NRF. 2018. Édition publiée sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre.


Désir de devenir un Indien
«Si seulement on était un Indien, tout de suite prêt, et que sur le cheval au galop, incliné en l’air, on était pris et repris par de brefs tremblements au-dessus du sol trépidant, jusqu’au moment où on lâchait les éperons, car il n’y avait pas d’éperons, où on envoyait promener les rênes, car il n’y avait pas de rênes, et où on voyait à peine la campagne devant soi, telle une lande tondue à ras, en ayant déjà plus d’encolure ni de tête de cheval.»
Publié en 1912 dans le recueil Betrachtung.

Franz Kafka, 1906.

Charles Baudelaire

Charles Baudelaire (Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar)

Deux textes très connus de Baudelaire:

XLVII. Harmonie du soir

Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!


Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.


Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.


Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!


Les Fleurs du Mal, 1861.

I – L’Etranger
“Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère? Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. –

  • Tes amis?
  • Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
  • Ta patrie?
  • J’ignore sous quelle latitude elle est située.
  • La beauté?
  • Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
  • L’or?
  • Je le hais comme vous haïssez Dieu.
  • Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
  • J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages!”
    Petits poèmes en prose Le Spleen de Paris. 1869.
    Eugène Boudin, Le roi des ciels.
Baigneurs sur la plage de Trouville (Eugène Boudin). 1869. Paris, Musée d’ Orsay.

Juan Ramón Jiménez 1881 – 1958

Juan Ramón Jiménez.

Patria

¿De dónde es una hoja
transparente de sol?
—¿De dónde es una frente
que piensa, un corazón que ansía?—
¿De dónde es un raudal
que canta?

La realidad invisible (1917-1924)

Patrie

D’où vient une feuille
transparente de soleil ?
— D’où vient un front
qui pense, un coeur qui désire ? —
D’où vient un torrent
qui chante?

Juan Ramón Jiménez est né à Moguer, en Andalousie, le 23 ou 24 décembre 1881. Il est mort le 29 mai 1958 en exil à San Juan (Porto Rico). Son récit poétique le plus célèbre est Platero y yo (Elégie andalouse) publié en 1917. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1956 .

Les éditions José Corti dans leur collection Ibériques, dirigée par Bertrand Fillaudeau, ont publié dans de belles éditions bilingues certains recueils de ce grand poète, connu aussi pour son mauvais caractère.

Espace, 1988.
Fleuves qui s’en vont, 1990.
Pierre et ciel, 1990.
Été, 1997.
Éternités, 2000.
Poésie en vers, 2002.
Beauté, 2005.

Les guichets du Louvre (Michel Mitrani)

Je me souviens du film de 1974 Les Guichets du Louvre de Michel Mitrani, un film français tout à fait honorable des années 70. Il se passe pendant la rafle du Vélodrome d’Hiver. Je me souviens aussi de l’actrice et réalisatrice Christine Pascal (1953-1996). Alors qu’elle était soignée pour des troubles psychiatriques dans une clinique de Garches, le 30 août 1996 elle se suicida en sautant par la fenêtre de l’établissement.
Scénario: Albert Cossery, d’après le roman éponyme de Roger Boussinot (1921-2001) Les Guichets du Louvre, Denoël, 1960; Gaïa Éditions, 1999.
Directeur de la photographie: Jean Tournier.
Musique: Mort Shuman.
Montage : Ziva Postec.
Création des décors: Maurice Sergent.
Création des costumes : Annick François.
Sociétés de production : Les Films du Parnasse, Saga, Les Films du Limon.
Durée: 95 minutes.
Date de sortie: 28 août 1974.

Le 16 juillet 1942, à Paris. Un jeune étudiant, averti de l’imminente rafle, se rend dans le quartier Saint-Paul pour tenter de sauver quelques personnes. Il rencontre une jeune fille juive et tente de la sauver en traversant vers la rive gauche.
Distribution:Christian Rist: Paul. – Christine Pascal: Jeanne – Judith Magre: Mme Ash – Henri Garcin: Ernst Jünger. – Michel Robin: le cousin. – Michel Auclair: M. Edmond. – Alice Sapritch: la vieille dame – Albert Michel :le plombier. – Françoise Bertin. Fanny Robiane – Jacques Debary: le curé -Jacques Rispal.- Alexandre Rignault – François Cadet: un voyou.

Christian Rist. Christine Pascal.