Marc Desgrandchamps

Marc Desgrandchamps est né le le 31 janvier 1960 à Sallanches (Haute-Savoie). Il a vécu avec sa famille à Dôle, Annecy, Gap. Il a étudié de 1978 à 1981 à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris ( ENSBA). Depuis 1984, il vit à Lyon. De mai à septembre 2011, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui a consacré une importante rétrospective. En 2016, il a commencé à travailler avec la Galerie Lelong de Paris où il expose régulièrement.

Á Dijon, le Musée des Beaux-arts, présente une intéressante exposition : Marc Desgrandchamps – Silhouettes du 12 mai au 28 août 2023. On pourra la voir aussi du 15 décembre 2023 au 31 mars 2024 au Musée d’Art Contemporain (MAC) de Marseille.

Elle inaugure de nouveaux espaces au 3 ème étage du musée, dédiés aux expositions temporaires. L’accès se fait directement depuis la cour de Bar de l’ancien Palais des Ducs et des États de Bourgogne. Cette exposition réunit 47 grandes toiles et polyptyques accompagnés de dessins, répartis en six salles et sept thématiques distinctes. Elle fait le point sur les dix dernières années de création du peintre. L’exposition Dia-logues. Estampes de Marc Desgrandschamps au musée Magnin, qui est tout proche (4 Rue des Bons Enfants – 12 mai au 24 septembre 2023), fait écho à l’exposition Silhouettes.

Philippe Dagen dans son article du Monde du 22 juin 2023 (Au Musée des beaux-arts de Dijon, le monde mental peint par Marc Desgrandchamps) affirme : ” [Sa peinture] peut être dite ” figurative “, à cette nuance près que la figuration y est constamment déstabilisée et, en un sens niée. Si un monde est représenté, c’est un monde mental. ” Les sujets de prédilection du peintre : les paysages méditerranéens, les souvenirs de voyages, les références à l’antique et à l’histoire, les couleurs bleues et vertes dominantes, la lumière du sud et les transparences, les aberrations picturales, les motifs suggestifs, les lignes d’horizon, les superpositions d’espace-temps…

Quelques références parfois : La Flagellation du Christ (1455) de Piero della Francesca, Le Déjeuner sur l’herbe (1863) d’Édouard Manet, le film Blow Up (1966) de Michelangelo Antonioni.

Le Centaure incertain. 2022. Galerie Eigen + Art Leipzig Berlin.

Desgrandchamps Temps mélangés. Court métrage de Judith Du Pasquier. Il se déroule principalement à Lyon, dans l’atelier de l’artiste, entre 2009 et 2022.

https://vimeo.com/825484654?share=copy

Sans titre. 2019. En dépôt au Musée des Beaux-arts de Caen.

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